Samedi 18 mai 2013
15:00
Ferdinand le radical (Der starke Ferdinand) (91 min.)
(1976)
Rediffusion du 05.05.2013 (19:30)
15:00
Ferdinand le radical (Der starke Ferdinand) (91 min.)
(1976)
Rediffusion du 05.05.2013 (19:30)
19:00 + 21:30
Pour le bicentenaire de Richard Wagner II (Richard Wagner zum 200. Geburtstag)
19:00 - Programme n° 1 : La griffe du Maître (120 min.)
21:30 - Programme n° 2 : Le réacteur à sentiments : Richard Wagner (120 min.)
Richard Wagner était né le 22 mai 1813.
Le programme n° 1 présente divers grands extraits : Peter Konwitschny a mis en scène Les Maîtres chanteurs à Hambourg. En intervenant sur le troisième acte, il lave définitivement l’œuvre de sa réputation d’« opéra des assemblées du parti nazi ». La mise en scène du Vaisseau fantôme par Christoph Schlingensief à Manaus au Brésil est légendaire. La représentation de L’Anneau du Nibelung en 2012 à l’Opéra de Bavière se voulait une anticipation du bicentenaire. Enfin, un impact filmique particulier caractérise le Lohengrin donné à Léningrad, avec Galina Antochevskaïa dans le rôle authentique de la commissaire politique affectée à la culture. Cela raconte l’attaque de la Russie par les compagnies de chars allemands, le 22 juin 1941. Était prévue, pour ce même jour, la première de Lohengrin de Richard Wagner à l’Opéra de Léningrad. Dans ces conditions, convient-il de maintenir la représentation (comme l’exige la grille de programmation) ou vaut-il mieux l’annuler?
Le programme n° 2 évoqué à travers l’expression « Le réacteur à sentiments » se compose de deux parties:
Le réacteur à sentiments
Richard Wagner et la « loi sur les ruines » en musique
1. Le plus farouche baiser de l’histoire de l’opéra. La Walkyrie.
2. Dans les coulisses du Crépuscule des dieux à l’Opéra de Stuttgart.
3. La « loi sur les ruines » en musique. Avec Pierre Boulez.
4. Attention, perspectives orchestrales. À l’Opéra de Francfort avec Michael Gielen.
5. Senta et le baril de poudre. Opéra de Bavière.
6. Les Maîtres chanteurs à Berlin. (Volksbühne de la Rosa-Luxemburg-Platz)
7. Le voyage de Richard Wagner, mort. Avec Peter Berling.
8. Hans Neuenfels met en scène Lohengrin à Bayreuth. Répétition au piano.
9. L’objectivité comme un luxe. Michael Gielen répète avec Ellen Shade le part de Sieglinde.
10. Wagner à Paris. Avec le docteur Manfred Osten.
11. Chevauchée des Walkyries. Opéra de Stuttgart.
12. La respiration et la tonalité wagnérienne.
13. L’épée superflue. 22’00’’ Wagner à la clinique thérapeutique de Beelitz. Avec Christian Boltanski.
Le chef d’orchestre et compositeur Pierre Boulez dit que la musique qui compte se distingue par le fait qu’elle conserve toutes ses qualités même à l’état de squelette (c’est-à-dire sans grand orchestre). Le compositeur Luigi Nono nous enseigne que l’on devrait appliquer les méthodes cinématographiques, à savoir le plan d‘ensemble, le gros plan, le montage, aux enregistrements musicaux : d’où les perspectives orchestrales avec Michael Gielen. C’est ainsi, prétend Nono, que l’on fait apparaître certaines fragmentations qui font la qualité particulière de Richard Wagner.
Richard Wagner mourut au cours de son ultime hiver, le 13 février 1883 au Palazzo Vendramin de Venise. Son médecin personnel, le docteur Friedrich Keppler, l’avait soigné jusqu’à la fin. Il incombait alors à ce médecin de veiller à l’acheminement du génie de Venise jusqu’à sa dernière demeure, un lopin de terre dépendant de la résidence Wahnfried à Bayreuth. Le cercueil fut transporté en gondole à la gare centrale puis chargé dans le wagon-salon pour le dernier voyage. À Vérone, au Col du Brenner, à son passage dans Munich, puis à Bayreuth même : des chœurs et des orchestres venus rendre un ultime hommage musical à ce grand défunt. Sa veuve, qui l’accompagnait à bord du wagon-salon, était relativement absente. Toute la charge de l’organisation reposait sur les épaules du médecin.
Avec Peter Berling dans le rôle du docteur Friedrich Keppler.
Pour le bicentenaire de Richard Wagner II (Richard Wagner zum 200. Geburtstag)
19:00 - Programme n° 1 : La griffe du Maître (120 min.)
21:30 - Programme n° 2 : Le réacteur à sentiments : Richard Wagner (120 min.)
Richard Wagner était né le 22 mai 1813.
Le programme n° 1 présente divers grands extraits : Peter Konwitschny a mis en scène Les Maîtres chanteurs à Hambourg. En intervenant sur le troisième acte, il lave définitivement l’œuvre de sa réputation d’« opéra des assemblées du parti nazi ». La mise en scène du Vaisseau fantôme par Christoph Schlingensief à Manaus au Brésil est légendaire. La représentation de L’Anneau du Nibelung en 2012 à l’Opéra de Bavière se voulait une anticipation du bicentenaire. Enfin, un impact filmique particulier caractérise le Lohengrin donné à Léningrad, avec Galina Antochevskaïa dans le rôle authentique de la commissaire politique affectée à la culture. Cela raconte l’attaque de la Russie par les compagnies de chars allemands, le 22 juin 1941. Était prévue, pour ce même jour, la première de Lohengrin de Richard Wagner à l’Opéra de Léningrad. Dans ces conditions, convient-il de maintenir la représentation (comme l’exige la grille de programmation) ou vaut-il mieux l’annuler?
Le programme n° 2 évoqué à travers l’expression « Le réacteur à sentiments » se compose de deux parties:
Le réacteur à sentiments
Richard Wagner et la « loi sur les ruines » en musique
1. Le plus farouche baiser de l’histoire de l’opéra. La Walkyrie.
2. Dans les coulisses du Crépuscule des dieux à l’Opéra de Stuttgart.
3. La « loi sur les ruines » en musique. Avec Pierre Boulez.
4. Attention, perspectives orchestrales. À l’Opéra de Francfort avec Michael Gielen.
5. Senta et le baril de poudre. Opéra de Bavière.
6. Les Maîtres chanteurs à Berlin. (Volksbühne de la Rosa-Luxemburg-Platz)
7. Le voyage de Richard Wagner, mort. Avec Peter Berling.
8. Hans Neuenfels met en scène Lohengrin à Bayreuth. Répétition au piano.
9. L’objectivité comme un luxe. Michael Gielen répète avec Ellen Shade le part de Sieglinde.
10. Wagner à Paris. Avec le docteur Manfred Osten.
11. Chevauchée des Walkyries. Opéra de Stuttgart.
12. La respiration et la tonalité wagnérienne.
13. L’épée superflue. 22’00’’ Wagner à la clinique thérapeutique de Beelitz. Avec Christian Boltanski.
Le chef d’orchestre et compositeur Pierre Boulez dit que la musique qui compte se distingue par le fait qu’elle conserve toutes ses qualités même à l’état de squelette (c’est-à-dire sans grand orchestre). Le compositeur Luigi Nono nous enseigne que l’on devrait appliquer les méthodes cinématographiques, à savoir le plan d‘ensemble, le gros plan, le montage, aux enregistrements musicaux : d’où les perspectives orchestrales avec Michael Gielen. C’est ainsi, prétend Nono, que l’on fait apparaître certaines fragmentations qui font la qualité particulière de Richard Wagner.
Richard Wagner mourut au cours de son ultime hiver, le 13 février 1883 au Palazzo Vendramin de Venise. Son médecin personnel, le docteur Friedrich Keppler, l’avait soigné jusqu’à la fin. Il incombait alors à ce médecin de veiller à l’acheminement du génie de Venise jusqu’à sa dernière demeure, un lopin de terre dépendant de la résidence Wahnfried à Bayreuth. Le cercueil fut transporté en gondole à la gare centrale puis chargé dans le wagon-salon pour le dernier voyage. À Vérone, au Col du Brenner, à son passage dans Munich, puis à Bayreuth même : des chœurs et des orchestres venus rendre un ultime hommage musical à ce grand défunt. Sa veuve, qui l’accompagnait à bord du wagon-salon, était relativement absente. Toute la charge de l’organisation reposait sur les épaules du médecin.
Avec Peter Berling dans le rôle du docteur Friedrich Keppler.